LA FORÊT REMUE
SHEUNG-HENN JAUNG
Une forêt de doux prismes rectangulaires...
L’eau, en
rencontrant la lumière, teinte les prismes: le bleu se mêle au rouge, le
rouge se mêle au vert. Ils se répandent comme s’ils
fondaient sous l’effet de l’eau. Le soleil brille à nouveau intensément,
illuminant cette forêt. Peu à peu, la douceur se dissout. Celle-ci initie un
mouvement graduel et délicat.
Puis, nous examinons l’École navale et le port du Poulmic, ses bateaux brise-lames qui bordent l’estran. Ces derniers interagissent avec
les phénomènes liés au marnage. Ils apparaissent quotidiennement selon le cycle
de la marée, la houle, les vagues et les courants marins, eux-mêmes associés à
la topographie sous-marine invisible.
I
La forêt, doux prismes du phare. L’eau, en rencontrant la lumière,
teinte la douceur : le bleu se mêle au rouge, le rouge au vert, le jaune au
violet, le violet au vert, etc.
Ils se répandent et s’enivre des phares, comme s’ils fondaient.
La chaleur brille à nouveau intensément, illuminant la forêt. Peu à
peu, la douceur s’incorpore, déstabilisée par cette ardeur. Cette-ci favorise
un mouvement graduel et subtil.
Leurs fluidités s’entremêlent, amplifiant les remous réciproques et
aléatoires. Ensemble, ils s’agitent parfois, semblable aux vagues de la mer,
répétant sans fin la naissance, la croissance, le déclin et l’extinction.
II
Ici,
maintenant, nous découvrons l’École navale et le port du Poulmic, ainsi que les
bateaux de brise-lames qui coexistent avec l’estran de 100 mètres horizontaux. Ce dernier interagit avec les phénomènes liés
au marinage de 7 mètres verticaux par jour.
Ces
éléments apparaissent quotidiennement selon un rythme de la marée, concerné par
la houle, les vagues, les courants marins et leurs phénomènes différentes,
eux-mêmes associé à la topographie sous-marine invisible. Par conséquent, on
tente de disposer de nouveaux brise-lames flottants selon leurs directions et
circulations.
III
On décrit
la coupe de l’existant de l’École navale, le Port Poulmic, l’Anse de Poulmic et
de leur environ par le centre des brise-lames.
En tenant
compte de la topographie sous-marine, on dessine le plan masse afin de
l’implantation de pavillons brise-lames flottants aux points du profondeur où
la houle se transforme en vague.
Des
pavillons s’organisent considérant la houle, de part et d’autre de la mer et de
la terre, et entre la mer et la terre, autour de l’École navale. Afin de relier
les trois zones, le téléphérique s’installe, tenant compte des activités.
De plus, on
prévoit 12 types de pavillons : 6 flottants côté mer et 6 fixés côté
terre. Le système de flottant repose principalement avec ballast et 3 chaines
d’ancrage.
Pour les usages, on envisage, d’une
part part, un musée local sur la mer, d’autre, des maisons d’artistes et leurs
hébergements sur la terre afin de favoriser des interactions autour d’activités.
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